samedi 28 décembre 2024

1 décembre 2024 - 80ème anniversaire de la Libération de Châtenois !

Ce 1er décembre 2024 est un jour important pour le village de Châtenois, celui du 80ème anniversaire de sa libération lors de la Deuxième Guerre mondiale. Afin de marquer l'évènement, la mairie a organisé deux journées d'activités en plus de la présentation pendant une semaine d'une exposition relatant les faits saillants.

C'est ainsi que le samedi nous avons pu assister à un défilé nocturne de véhicules militaires ainsi qu'à leur présentation.





M. le Maire !


Le dimanche fut l'occasion d'une grande cérémonie car plusieurs commémorations étaient au programme. Comme toujours cela a commencé par une messe avec la présence forte cette année de nombreux porte-drapeaux.



Ensuite, nous avons traversé le village à pied jusqu'au cimetière pour la suite de la cérémonie en suivant les véhicules militaires d'époque.



Toute la population fut invitée à se rassembler devant le cimetière !

La cérémonie commémorative aux monuments aux morts sera l’occasion d’inaugurer une stèle en l’honneur des soldats américains tombés sur le ban de Châtenois et une plaque en hommage aux Malgré-elles et Malgré-nous de Châtenois incorporés de force pendant la Seconde Guerre mondiale.


A l'issue, une dernière déambulation à travers le village nous emmène jusqu'à la salle des fêtes où un verre de l'amitié fut offert à tous.


Maintenant pour les plus assidus je vous propose des extraits d'un texte historique écrit par Mrs KOENIG et DANNER qui relate la libération de Chatenois.

"La libération de Châtenois a eu lieu le 1er décembre 1944. Au petit matin les soldats américains de la 36eme division d'infanterie sont entrés dans le village presque sans combat. Pourtant, |'histoire de la libération ne s'arrête pas là. Durant plusieurs mois, Châtenois a été menacée par les combats de la campagne d'Alsace. En effet, l'Alsace a connu un destin particulier durant la Seconde Guerre mondiale. Après la défaite de la France en 1940, la région a été annexée de fait par le Troisième Reich qui considérait qu'il s'agissait d'une province germanique qui a été mise au pas, germanisée et nazifiée. Pour
les autorités françaises, l'Alsace a en revanche été l'ultime horizon, le but a atteindre. Région française libérer pour les uns, province allemande à défendre jusqu'au bout pour les autres, cette situation a entrainé une histoire complexe.

Le 6 juin 1944, les Alliés ont débarqué en Normandie. Après plusieurs semaines de combats, ils ont finalement réussi à percer le front allemand. Le 15 août 1944, les Alliés débarquent en Provence puis remontent la vallée du Rhône. L'armée allemande est dans une position délicate. Alors que ces revers militaires surviennent, un attentat est fomenté par un cercle de militaires contre HITLER, qui échappe de peu à la mort le 20 juillet 1944. Le régime nazi se raidit à partir de l'été 1944, en même temps qu'il se prépare à l'arrivée de la guerre sur le territoire allemand. Le 25 septembre 1944, HITLER décrète la création du Volkssturm, une milice de tous les hommes de 16 à 60 ans. Ce sont souvent des très jeunes ou des vieillards, avec un brassard pour seul uniforme et armés de vieux fusils. Le 21 octobre 1944, la Kreisleitung de Sélestat donne des consignes aux Ortsgruppenleiter (équivalent de maires) pour compter les hommes disponibles. A Châtenois, le recensement a lieu le 13 novembre à vingt heures. Deux compagnies de miliciens sont prévues pour être levées à Châtenois. Le 18 novembre un exercice au tir est organisé dans le Val de Villé. Finalement, le Volkssturm alsacien n'a pas pu être mené à terme. Face à l'arrivée des Alliés, les unités sont dissoutes.

Certains Castinétains ont aussi été réquisitionnés pour la construction d'ouvrages militaires, tranchées, barrages antichars ou petits blockhaus. Ces travailleurs, réquisitionnés dans toute l'Alsace, ont notamment été envoyés dans les Vosges pour renforcer les positions allemandes sous la surveillance de la police, de la Wehrmacht ou du Parti.

La Kreisleitung de Sélestat a aussi donné |'ordre à l'administration nazie de Châtenois de procéder à la mise en place de Kommandos, En fait, le régime fait entrer le pays dans la guerre totale en mobilisant la population à l'extrême.

Le Parti organise aussi un ensemble de manifestations pour renforcer sa propagande. À l'été 1944, un Kreistag (journée du district) est organisé à Chatenois, dont l'Hôtel de Ville est pavoisé d'étendards à croix gammée. Le 9 novembre 1944, une grande cérémonie a encore lieu pour commémorer les morts des conflits mondiaux. Le message est clair ; il faut continuer à se battre pour le Reich. Malgré cette intense activité de la propagande, l'évolution de la situation ne laisse quasiment plus de doute. Même l'administration nazie commence à sentir que la situation se gâte. Le 25 octobre 1944, la Kreisleitung se plaint des membres du Parti qui désertent politiquement en retirant leurs insignes. Le régime nazi pousse la société vers une mobilisation totale, alors que le spectre de la défaite est toujours plus présent.

En septembre 1944, les troupes alliées atteignent les Vosges. Après d'importants combats, dans le massif et en Moselle, ils sont aux portes de l'Alsace. En octobre 1944, ils tentent de progresser frontalement vers la plaine du Rhin. Les combats s'approchent de Châtenois. Le 29 octobre, la ligne de chemin de fer entre Val-de-Villé et Thanvillé est bombardée. La maison IDOUX a été détruite. Le pont du Giessen entre Scherwiller et Sélestat est endommagé par un bombardement aérien. En novembre les Allies reprennent l'offensive et les combats s'intensifient. Dans l'après-midi du 19 novembre, une vingtaine de chasseurs-bombardiers Thunderbolt s'acharne sur le pont ferroviaire entre Scherwiller et Sélestat qui n'est que légèrement endommagé. L'armée allemande est mise en difficulté dans le Sundgau et dans le col de Saverne, ce qui permet aux troupes alliées de poser le pied en Alsace, elles libèrent Mulhouse (21 novembre) et Strasbourg (23 novembre). La 7eme armée américaine poursuit ensuite son avancée en direction de Sélestat.

La libération n'a jamais été aussi proche pour les Castinétains, mais cela signifie aussi que les combats arrivent. Pendant la messe du 26 novembre, les avions américains survolent le village une fois de plus. Les personnes présentes l'office se réfugient le long des murs, à l'intérieur de l'église Saint Georges. Le soir, des obus américains commencent à tomber sur Châtenois. Les habitants s'abritent dans les caves, Dans l'ensemble, les dégâts sont limités aux toitures. Les Allemands font creuser par les habitants un fossé antichar au niveau de la carrière, entre Châtenois et le Val de Villé, afin de verrouiller l'accès à la plaine d'Alsace depuis la vallée. Le 27 novembre, les Américains prennent le contrôle du château du Haut Koenigsbourg, puis les obus pleuvent sur Châtenois. De nombreuses toitures sont endommagées, quelques vitres brisées. Le toit de la mairie a également souffert et l'horloge a été détruite.

Le lendemain, les tirs d'artillerie continuent et visent surtout le centre. La statue de la Vierge trônant sur l'abreuvoir communal est endommagée. Après une courte accalmie, les obus recommencent à tomber le 29 novembre. Les habitants se terrent dans les caves. I| n'y a plus d'eau courante. Le pont sur le Giessen entre Scherwiller et Châtenois a été détruit par les Allemands.

A partir du 30 novembre 1944, les Allemands se replient. La situation est critique pour les civils, qui manquent de nourriture. Des coups de feu se font entendre dans le Hahnenberg et dans le Val de Villé. Une dizaine de soldats allemands ont été tués entre le 24 novembre et le ler décembre.

Le vendredi 1 décembre 1944, les premiers Américains entrent dans Chatenois peu après le lever du soleil. La rumeur se propage de cave en cave, ils sont là. Il s'agit des fantassins du 142eme régiment de la 36eme division d'infanterie de la 7eme armée américaine. La population sort prudemment dans les rues pour voir les Libérateurs. Les soldats distribuent du chocolat, du chewing-gum et du savon aux civils. Les premiers chars passent en direction de Sélestat. Au même moment, dans la maison de famille MOTSCHWILLER, rue des Vosges, se dénoue le destin de six soldats allemands. Voyant l'avancée des Américains, René BRUNSTEIN et Alphonse MOTSCHWILLER se proposent de faire l'intermédiaire entre les soldats américains et allemands, qui se sont rendus pour le bien de tous.

Après la libération de Strasbourg, les Alliés ont exploité leur percée en repoussant les unités allemandes vers l'Alsace centrale. Le 2 décembre, ils sont à Sélestat, le 3 à Ribeauvillé. À ce moment-là, la 19ème armée allemande est en débâcle, prise en étau entre Mulhouse au sud et Sélestat au nord et commence à évacuer en direction de la Bade dans ce que l'on appelle la poche de Colmar. Toutefois, le haut commandement allemand donne l'ordre de s'accrocher à l'Alsace coûte que coûte. Progressivement, l'armée allemande se ressaisit en Alsace, en même temps que les Allies connaissent des difficultés logistiques et tactiques.

Pour contrer l'avancée des Alliés, HIMMLER ordonne une contre-offensive. L'objectif est de consolider la ligne de front au nord de Colmar et de reprendre le château du Haut Koenigsbourg. L'effort se situe entre Kaysersberg et Sigolsheim. Pour compléter cette attaque principale, il est en même temps question
d'attaquer Sélestat par l'Est. Les fantassins de la 198ème division d'infanterie ont pour mission d'ouvrir la voie à la 106ème brigade blindée dont les chars doivent rouler en direction de Châtenois, puis bifurquer vers le Sud jusqu'à Bergheim. L'opération est déclenchée au matin du 12 décembre et donne lieu à des combats sanglants.

Cependant, l'avancée des Allemands est minime, Châtenois reste hors d'atteinte. La principale conséquence est de freiner la progression des Alliés en Alsace centrale. Le front s'arrête, Châtenois est à quelques kilomètres, plusieurs combats durant des semaines. Pour les Castinétains, il faut apprendre à vivre avec une armée en campagne. Passée la liesse de la Libération, cela signifie cohabiter avec les unités américaines en décembre, puis françaises à partir de janvier 1945. Cela n'avait parfois rien d'évident. La consommation d'alcool de certains soldats entraine parfois des rixes. Un couvre-feu est instauré par les autorités militaires.

Au cours du mois de janvier 1945, les Allemands lancent l'opération Nordwind, une grande offensive en
Alsace du Nord, ainsi qu'une attaque entre Erstein et le Rhin. Chatenois n'est pas directement menacée, mais l'opération provoque une panique chez les villageois. Les unités de la Légion et des Goumiers ont fortifié l'accès Est à Chatenois pour se préparer à contenir les Allemands. Les obus tombent encore régulièrement sur le village.

Pour les Castinétains, la libération complète est intervenue à la fin de l'hiver 1945, lorsque les Allies ont pris les positions allemandes de la poche de Colmar. Ces opérations militaires difficiles eurent lieu du 20 janvier au 9 février 1945. Par sa position, Chatenois est devenue une importante base arrière. Des canons d'artillerie ont été placés dans les jardins et vergers.

Le 25 janvier 1945, les généraux MONSABERT (ler corps d'armée) et de VIGIER (5eme DB), qui coordonnent leur attaque sur la poche de Colmar, sont logés chez Madeleine NISS, dans la maison voisine à l'hôtel de l'Aigle. La 1re division française libre (1ère DFL) installe un cimetière divisionnaire à Châtenois en janvier 1945 où 155 soldats tues au combat sont inhumés. Pour la grande majorité, ils sont tombés lors des combats d'lllhaeusern, de Jebsheim et de Grussenheim. Ce cimetière se trouvait derrière l'église, mais n'existe plus aujourd'hui, car les corps ont été exhumés et rendus aux familles ou inhumés en nécropole après la guerre. À partir de février 1945, les combats s'éloignent définitivement le 2, Colmar est libérée et le 9 la Wehrmacht évacue en Allemagne.

A Châtenois, 12 % des bâtiments ont été endommagés, c'est considérablement moins que certaines communes du vignoble grâce à la libération rapide du village. La guerre a tout de même coûté la vie à cent Castinétains, dont 74 étaient des incorporés de force. Après la guerre, l'administration française a repris ses droits et la reconstruction a pu débuter. Pourtant, il faudra encore de longues années pour que les plaies ouvertes par la guerre cicatrisent.


3 jours en Bourgogne !

17, 18 et 19 novembre 2024. Cela faisait quelques temps que nous projetions un petit séjour en Bourgogne avec nos amis Sylvie et JM, il fallait juste caler nos calendriers. C'est chose faite ! Direction Dijon !

Nous prenons la route le matin tranquillement car nous avons besoin de trois heures pour rejoindre la capitale bourguignonne et de toute façon la location ne peut pas être récupérée avant 16 h. Afin d'agrémenter ce voyage nous nous arrêterons donc sur l'itinéraire à Dole, cité du bon Louis Pasteur afin d'y prendre notre repas du midi.



Dole est une très belle petite ville d'Art et d'Histoire. Surnommée la petite venise du Jura, il est très agréable de flâner le long des canaux tout en suivant les traces du Chat perché, un clin d'œil à l'écrivain Marcel Aymé (1902 – 1967), auteur des fameux Contes, qui a passé à Dole ses années d'enfance et d'adolescence.


Mais Dole est surtout connue pour son célèbre docteur Pasteur qui y a eu sa maison natale !


Mais Dole a vu passer de nombreuses autres personnalités et une magnifique fresque murale en rassemble les principales et décrit par ailleurs quelques savoir-faire locaux. Nous pouvons citer par exemple, Béatrice de Bourgogne, Frédéric Premier dit Barberousse, Charles Quint et des produits fromagers comme le Bleu ou des techniques comme la métallurgie.

Ville d'Art !




Nous reprenons la route après un bon repas et nous arrivons à Dijon vers 15 h. Nous y retrouvons Denis qui va nous servir de guide pour une visite du coeur de la ville. Personnage célèbre né à Dijon, voici François Rude et sa sculpture monumentale identifiée dans le monde entier sur l'un des piliers de l'Arc de Triomphe, Le Départ des Volontaires de 1792, autrement intitulée la Marseillaise.


Nous rejoignons ensuite le Musée des Beaux-Arts car Denis souhaite nous faire découvrir l'un des joyaux de ce site. Nous déambulons dans les différents étages et couloirs pour profiter des œuvres.




Jusqu'à rejoindre l'une des plus belles salles. Les tombeaux de Philippe le Hardi et de Jean sans Peur proviennent de la chartreuse de Champmol. Magnifiquement restaurés après les vicissitudes de la Révolution française et installés en 1827 dans la grande salle du palais, ils sont le passage incontournable de toute visite de Dijon.

Le tombeau de Philippe le Hardi !

Ils comptent parmi les plus magnifiques monuments funéraires de la fin du Moyen-Âge. L’exceptionnel cortège de pleurants enveloppés dans des manteaux aux généreux drapés porte le deuil éternel du prince, et exprime toute la variété des sentiments d’affliction et d’espoir. 

Le tombeau de Jean sans Peur et Marguerite de Bavière !

Un dernier petit tour en ville avant de prendre notre location nous emmène obligatoirement rue de la Chouette pour y caresser l'oiseau du même nom mais attention à ne pas regarder ensuite la petite salamandre bien cachée juste à côté !

Trop tard !

La soirée se poursuit avec un délicieux repas au restaurant partagé avec Pierre qui nous a rejoints pour ce beau moment de convivialité.

Le lendemain matin nous prenons la route vers Beaune car nous avons rendez-vous pour la visite de ses fameux Hospices. Nous sommes au coeur d'un vignoble de France exceptionnel, il suffit de lire les noms le long de cette route du vin incroyable, Marsannay, Gevrey-Chambertin, Nuits-Saint-Georges, Vougeot, Vosne-Romanée, Aloxe-Corton. Que du beau monde !



Après la découverte du vignoble, nous voici au milieu d'un bâtiment historique de toute beauté, les Hospices de Beaune. un hôpital fondé en 1443 par le chancelier des ducs de Bourgogne Nicolas Rolin et son épouse Guigone de Salins. Institution charitable confiée aux bons soins des sœurs hospitalières, ce "palais pour les pauvres" dédié aux personnes errantes et aux malades sans ressources est resté en activité jusqu'en 1971. Connu pour ses toitures polychromes en terre cuite vernissée, l'Hôtel-Dieu est aussi un haut lieu de mémoire de l'histoire hospitalière avec son polyptyque du Jugement dernier de Rogier van der Weyden, ses salles de soins, sa cuisine, son apothicairerie et ses collections de mobilier & objets d’art. Bonne visite ! 





Nicolas Rolin !

Guigone de Salins !


Sans oublier son vignoble qui permet à cet établissement de rentrer de belles recettes grâce à sa vente annuelle de grands crus. D'ailleurs celle-ci a eu lieu le weekend dernier.



Après cette visite fort intéressante nous rejoignons le centre ville pour trouver un restaurant en passant par la place Monge, grand mathématicien né à Beaune.

Une autre visite est programmée en fin de journée, celle de la moutarderie Fallot. Nous avons du temps aussi partons nous découvrir en voiture la partie Sud de la campagne beaunoise et prendre de la hauteur sur les falaises de Saint Romain. C'est encore l'occasion de flirter avec la route des vins de Meursault, Volnay et Pommard.



Maintenant place à une découverte gastronomique en apprenant l'histoire de la famille Fallot. La Moutarderie Fallot, dernière entreprise beaunoise, familiale, indépendante et traditionnelle de fabrication de moutarde, nous invite à découvrir ce condiment légendaire réputé dans le monde entier et pourtant si mal connu...

Logés dans une cour intérieure, à quelques pas des Hospices de Beaune, les Etablissements Fallot sont, en effet, les derniers à préparer la moutarde selon des recettes transmises depuis des générations et à broyer les graines grâce à des meules de pierre, conférant ainsi à la pâte toutes ses qualités gustatives.

Nous allons ainsi apprendre la différence fondamentale entre la moutarde de Dijon et la moutarde de Bourgogne. Pour faire simple, toutes les moutardes sont "dites" de Dijon et ont pour base du vinaigre, tandis que la moutarde de Bourgogne est faite à base de vin blanc et de graines issues des terres bourguignonnes. Cette dernière possède désormais une Indication Géographique Protégée (IGP).

Cette journée bien remplie se termine à Dijon chez Denis où nous attend un apéro bien garni !

Dernière jour déjà. Nous remontons vers l'Alsace non sans être passés voir Pierre à l'université. Il nous a invité à un petit-déjeuner et à assister au début de son colloque qu'il a organisé sur le thème de l'Intelligence Artificielle. Nous restons une heure et j'avoue que nous aurions pu rester plus longtemps si nous n'avions pas eu le retour à faire. Vers midi nous sommes du côté de Besançon aussi profitons en  pour un tour à la citadelle qui renferme un très beau musée sur la Deuxième Guerre mondiale. Nous flânons aussi en centre ville à la recherche d'un restaurant ce qui viendra conclure trois belles journées de promenades bourguignonnes. A refaire absolument !