Balade au champ du feu à 1098 m d'altitude !

Avant l'arrivée de la pluie qui est annoncée pour les prochains jours rendons nous en altitude, à 1000 m, au Champ du Feu pour une balade dans la neige avant son inéluctable disparition. S'il fait froid, environ 3°, la présence du soleil est réconfortante et le ciel bleu va nous accompagner toute la sortie.

Le chemin est recouvert de neige damée et nous aurions pu prendre nos raquettes car le sol n'est pas glacé.

Les Alpes Suisses au lointain et la plaine du Rhin sous les nuages !

Le parcours que nous empruntons fait le tour du Champ du Feu au départ du col de la Charbonnière et croise des pistes de ski de fond et de raquettes. Nous évoluons dans le silence car la plupart des bruits sont étouffés et le cri d'un oiseau de temps en temps nous rappelle que nous ne sommes pas seuls.

Attention au petit ruisseau car il y a de la glace !

Nous arrivons au point culminant du Bas-Rhin, la tour belvédère située à 1099 m d'altitude. Véritable symbole du Champ du Feu, elle a été inaugurée en 1898 par le Club vosgien et elle mesure 23 mètres de haut. Interdite au public du fait de sa dangerosité, elle fait l'objet d'une restauration grâce à la mission patrimoine Stéphane Bern et nous pourrons bientôt monter à son sommet et profiter d'un panorama exceptionnel.

Pour information, je ne peux pas vous donner l'origine du nom "champ du feu" car plusieurs hypothèses cohabitent depuis la présence de feux follets sur les tourbières jusqu'aux diverses traductions liées à des patois évoluant entre français et allemand. Par contre il y a bien au sommet une œuvre d'art de l'artiste Daniel Pontoreau réalisée en 1992. C'est l'œuvre la plus étendue de la Route de l'Art Contemporain qui regroupe une trentaine d'installations monumentales en Alsace. Elle est constituée de 3 "mégalithes" en fer formant les trois pointes d'un triangle et de 500 blocs de marbre venus d'Inde. Ces derniers seront visibles dès que la neige aura fondu, il nous faudra revenir.

Pause casse-croute au soleil bien installés au sec sur nos tapis !

Retour à la voiture avec toujours autant de neige !

Retour en enfance pour Béatrice et sa nièce qui se lancent dans la réalisation d'un ange car la neige est abondante et invite à s'y allonger. Même pas froid !

A vous de juger de la qualité de la réalisation. Pas mal !

Fin de la promenade par un temps exceptionnel. Nous avons bien profité de ce bon moment avant l'arrivée prochaine d'une dégradation météorologique. Ce qui est pris est pris !

Pour la Saint Valentin, du brouillard au soleil

Ce matin 14 février, réveil dans un brouillard total mais les webcams locales donnent du beau temps en altitude, alors nous prenons la voiture pour nous élever jusqu'à 400 m d'altitude à la Wick (montagne des singes).

Départ dans le brouillard !

Nous partons pour une boucle de 7 km qui va nous faire passer par le Haut Koenigsbourg. Nous prenons le GR 5 pour y accéder directement et au bout de 1 km le soleil commence à percer la couche de nuages, magique !

Encore un petit effort et "l'île du Hahnenberg" émerge à l'horizon tel un volcan sortant des flots !

Et maintenant c'est le périscope d'un sous-marin voguant dans la plaine d'Alsace qui transperce la couche de nuage ou ne serait-ce pas plutôt la tour fortifiée du château de l'Ortenbourg ? A vous de voir mais pour indice son altitude est de 437 m.

Nous progressons sur le flanc Nord du Haut Koenigsbourg et les vallées de Sainte Marie et de Villé sont noyées sous l'épaisse couche blanche.

Nous arrivons maintenant au point culminant de la sortie et toute la plaine du Rhin de Strasbourg aux Alpes Suisses s'offre à nous totalement immergée sous la masse épaisse des nuages. Magnifique !

Bonne Saint Valentin à tous !

Baby-sitting à Parentis

Tranchant avec les montagnes alsaciennes nous nous sommes offerts un morceau de plat pays en allant passer 2 semaines dans les Landes à Parentis pour y effectuer du baby-dog-sitting. Ce fut une belle occasion pour passer du temps avec nos 2 petites-filles.

Ces deux semaines furent rythmées par le suivi du programme scolaire et par les déplacements liés aux différentes activités sportives exercées par Addysson et Meylina, volley-ball et équitation pour la première et football pour la deuxième.

Vous rajoutez à cela les sorties quotidiennes des 2 chiens et vous avez un emploi du temps bien chargé.

Nous avons passé de très bons moments et la grande autonomie des filles nous a permis de profiter pleinement de ces quinze jours.

Il y eu ainsi des promenades journalières pour découvrir les environs comme par exemple le petit étang de Biscarosse et ses 8 km de tour que les chiens ont bien apprécié ou le parcours de santé de Ychoux.

Le mercredi était la journée marathon avec récupération d'Addysson au collège à 12 h 30 pour l'emmener à l'équitation pour 13 h 15 après un  repas rapidement ingurgité. A peine le temps de se retourner qu'il faut la récupérer à 15 h 30, revenir à la maison, prendre un léger goûter et filer sur Biscarrosse pour l'entraînement de volley-ball qui débute à 16 h 30. Je la récupère ensuite à 18 h 30 et pendant ce temps Meylina a rejoint le terrain de football de Parentis, situé à 5 min à pied de la maison pour son 2ème entrainement hebdomadaire. Ce soir, comme le lundi soir, nous mangerons vers 20 h 15.

Pour ma part je vais profiter des 2 entraînements de soirée d'Addysson pour rester sur Biscarosse et ainsi effectuer des footings dans un environnement très agréable et totalement inconnu (bords des lacs).

Le premier weekend nous avons un grand déplacement sportif à faire car nous emmenons Meylina à un tournoi de football à Dax, ville située à 1 h 15 de route de Parentis. Elle va avoir 2 matches à jouer et il fait 0 degré. Elle va se donner à fond et ce fut un beau moment de voir tous ces enfants courir comme des pros. Meylina joue arrière central et c'est un régal de la voir s'engager, elle a trouvé sa place et elle sera récompensée une semaine plus tard en intégrant l'équipe 1 de Parentis en manque de défenseurs. Elle aura l'occasion de jouer quasiment tout le match, signe qu'elle tient bien son rôle !

Puis ce fut au tour d'Addysson de pouvoir briller puisqu'elle aussi a eu deux matches de programmés pendant notre présence. Les rencontres ont eu lieu le même jour au gymnase de Biscarosse et ce fut une belle occasion pour elle de nous montrer pourquoi son entraîneur lui a fait intégrer l'équipe des U15 en la surclassant. Honnêtement si nous ne l'avions pas su cela serait totalement passé inaperçu car ses bonnes attitudes n'avaient rien à envier aux autres et avec une taille équivalente elle s'est fondue totalement dans l'équipe en tant que passeuse, comme son papi à l'époque. Hi ! Hi ! Hi !

Quant aux chiens, ils ont été adorables et ce fut un réel bonheur de s'en occuper, entre Cally, l'ancienne, qui refusait de sortir quand il faisait trop froid sauf pour les grandes promenades, et Lexie, la jeune, avec qui j'ai pu faire de vrais footings. Parfait.

Maintenant un peu de publicité pour Noham et Sophie. Depuis le temps nous n'avions pas encore pu profiter de leur restaurant Matsuki de Biscarosse. C'est maintenant chose faite et si vous passez par les Landes allez-y sans hésiter, nous nous sommes régalés et nul besoin d'être un fan de sushis pour apprécier. Bravo !

Voilà un beau séjour et maintenant retour vers l'Alsace en train. 

Boucle au départ de Saint Hippolyte

Situé sur la route des vins à 10 mn de voiture de Châtenois, le village de Saint Hippolyte nous accueille ce jour comme point de départ d'une petite randonnée de 10 km. Nous laissons la voiture sur le parking principal et nous démarrons notre circuit par le vignoble du Burgreben célèbre pour son vin rouge, le fameux Pinot noir venu de Bourgogne. Le thème de la marche est le vallon des moulins et après une 1ère partie montante, nous cheminerons sous le flanc sud du Haut Koenigsbourg pour revenir par la crête du Langenberg avant de boucler le tour par les coteaux du Geissberg.

Vue du départ !

Après un quart d'heure de marche nous quittons le vignoble et laissons sur notre gauche l'étang de pêche de Saint Hippolyte pour passer sous le couvert de la forêt. Nous nous engageons dans le vallon des moulins.

Bientôt apparaît le reste d'un moulin avec sa pierre et la meule qui servait à écraser les noix. Nous sommes sur le site du 1er moulin à huile disparu en 1880 qui se trouvait à l'entrée du vallon. A l'époque toute la partie droite de la pente était recouverte de vignes et le versant gauche comportait des maisons dont la dernière brûla en 1905. 

Nous poursuivons la randonnée et la pente s'élève progressivement.

Voilà maintenant l'emplacement du 2ème moulin lui aussi disparu en 1880 suite à la destruction de tous les noyers de la région à cause d'une vague de froid polaire. Juste au-dessus se situait le bassin de rétention d'eau qui alimentait les moulins.

Une drôle de construction nous surprend au détour du sentier et une pancarte nous informe qu'il s'agissait d'une ancienne station de filtrage d'eau.

Nous nous écartons progressivement du petit ruisseau et une dernière station de filtrage marque la fin du vallon des moulins.

Nous montons toujours et le chemin semble très peu fréquenté. Le vallon n'est pas terminé et nous continuons à nous y enfoncer.

La zone est vraiment déserte et peu de lumière pénètre sous le couvert des bois. On comprend pourquoi un ermite a décidé de s'y installer début 1700. Il serait mort en 1721 et sa pierre tombale est particulièrement mise en valeur.

Le sentier s'est rétréci et nous apercevons de plus en plus clairement l'autre versant, signe que le fond du vallon approche. Une courbe apparaît et nous traversons le petit ruisseau, nous sommes maintenant sous le flanc sud du Haut Koenigsbourg.

Traversée du ruisseau et changement de direction !

A peine franchi le ru qu'un panonceau nous indique la présence d'un site remarquable appelé "Roche des Fées". Pour les habitués de randonnées ce type de nom est particulièrement fréquent et renvoie, quelle que soit la région, aux croyances locales. Ici il s'agirait d'une pierre sacrificielle !

Après une offrande aux dieux de la forêt, le soleil est réapparu et la visibilité est meilleure. Le parcours est très agréable et bientôt le bijou d'architecture moyenâgeuse entièrement rénové grâce à l'empereur Guillaume II de Hohenzollern nous domine de toute sa splendeur.

Haut Koenigsbourg !

Après le carrefour du Teufelsloch, autrement dit le trou du diable, autre nom très couru dans la région, nous traversons la route d'accès au château en provenance de Saint Hippolyte au niveau d'une gloriette et reprenons le sentier qui longe la fontaine du chevreuil.

Fontaine du chevreuil !

Après quelques virages et le contournement du vallon du Luttenbach, nous cheminons plein Est en empruntant le chemin de crête du Langenberg. Cette crête délimite la "frontière" entre Bas-Rhin et Haut-Rhin et une borne départementale de 1791 vient confirmer cette situation géographique.

Un dernier point de vue depuis une table d'orientation avant la disparition du soleil nous présente Saint-Hippolyte et il nous faudra une vingtaine de minutes pour rejoindre le véhicule après avoir traversé le vignoble du Geissberg. Ce tour de moins de 10 km avec 300 mètres de dénivelé se fait tranquillement en 3 heures et pour les plus courageux vous pouvez ajouter la variante qui passe par le château. A vos chaussures de randonnée !