dimanche 26 novembre 2023

Il y a un an déjà, la Normandie en camping-car ! partie 4

13 septembre 2022.

En arrivant sous la pluie hier soir nous avons eu la chance de prendre la dernière place disponible au niveau du grand parking de la Cité de la Mer. Nous sommes donc sur place pour cette nouvelle journée, pas besoin de déplacer le monstre avant ce soir pour la recherche d'un nouvel emplacement. En revanche nous étions au bord d'une route importante donc nous avons été réveillés de bonne heure car il y a des gens qui "travaillent". Petit déjeuner à l'abri car il pleut encore puis direction la cité où nous découvrirons son "Redoutable" sous-marin, l'aquarium et l'éternel Titanic.



Et c'est parti pour une première découverte très intéressante, celle du sous-marin nucléaire "Le Redoutable". Nous prenons des audioguides et nous n'avons plus qu'à suivre les indications fournies pour un parcours en sens unique d'une durée de 35 minutes.

Le Redoutable fut le 1er sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) français lancé en 1967. Il aura nécessité entre autres 7 000 tonnes d’acier et 6 km de soudure de coque, mesure 128 mètres de longueur sur 10,60 mètres de largeur et pèse 8 000 tonnes. Il peut se déplacer, en plongée, à plus de 20 nœuds (soit environ 36 km/h).

Ce n'est pas notre première visite de sous-marin et pourtant nous sommes toujours aussi surpris par l'étroitesse des coursives et par le nombre incroyable de tuyauteries.


Près de 135 hommes vivaient à bord pour une durée d'environ 70 jours.

Sympa le petit salon !

Tous en cuisine !

Et maintenant à table !

Quel confort !

Les 35 min passent très vite mais nous avons pu profiter pleinement de cette visite car la progression est lente et on a bien le temps de regarder les détails et de suivre les données fournies. Maintenant direction l'aquarium.

« L’Océan du Futur », tel est le nom de cette magnifique exposition marine. Cela reste un aquarium mais il faut bien avouer que la gestion des espaces est remarquable. Au cœur de 3 étages d’environnements multimédias spectaculaires, on va découvrir le dernier territoire sauvage de la planète avec 17 aquariums éblouissants de couleur et de vie, dont l’Aquarium Abyssal de 10,70m de profondeur.

Requin à pointe noire !


L'incroyable beauté des méduses !

Capitaine Némo !

Puisque nous y sommes, restons au fond de l'océan pour une visite immersive au sein du Titanic. En descendant un escalier qui semble longer la coque du Titanic, c’est tout un univers légendaire qu’on pénètre. Des morceaux de vie, des scènes ouvertes sur la traversée et le naufrage se dévoilent au fur et à mesure du parcours. Un salle de cinéma diffuse un film de 30 minutes qui nous met immédiatement dans l'ambiance avec la traversée, la collision, le naufrage et ce dans chaque lieu : le pont, les coursives de 1re, 2e et 3e classe, le centre de messagerie, la passerelle de navigation.

L'exposition est remarquable et les reconstitutions nous replongent du 10 au 14 avril 1912. 43 objets authentiques sont mis en valeur et chacun a son histoire.

Ici une lampe électrique à gauche et un téléphone mural !

Là un pince-nez et son étui signé d'un opticien de la rue de Rivoli à Paris !

Une lotion savonneuse pour homme !

Un salon de première classe !


Après cette émouvante visite nous retrouvons le hall principal de la Cité de la Mer et nous nous dirigeons vers le restaurant pour une pause repas qui nous fera le plus grand bien. A l'issue nous quittons la Cité en passant par la grande galerie des engins sous-marins qui ont changé l'Histoire. 

À bord de ces engins (réels ou reconstitués à taille réelle), les plus grands océanautes internationaux ont pu explorer des fonds inconnus et faire des découvertes exceptionnelles. Ce sont notamment le Mir russe, l’Alvin américain et le Nautile français qui ont effectué toutes les plongées auprès de l’épave du Titanic depuis 1987.

Après la plongée record à 10 916 mètres du bathyscaphe américain Trieste dans la fosse des Mariannes le 23 janvier 1960, une course aux grandes profondeurs débute entre les Etats-Unis et la France. Pendant 1 an, la France s’attelle à construire un engin capable d’atteindre cette profondeur et d’explorer les plus grandes fosses océaniques connues. Construit pour descendre jusqu’à 11 000 mètres de profondeur, les concepteurs de l’Archimède veulent le voir tester ses limites et descendre dans une des fosses les plus profondes du monde. Le choix se porte sur la fosse des Kouriles au large du Japon, les Russes ayant estimé une profondeur supérieure à 10 000 mètres. Le 25 juillet 1962, l’Archimède effectue sa plongée record, il atteint 9 545 mètres de profondeur , malheureusement, le record de 10 916 mètres n’est pas battu, non à cause des possibilités de l’Archimède mais parce que la fosse des Kouriles n’était pas aussi profonde que les sondeurs russes l’avaient indiqué ! Dommage !

L'Archimède !

Et voici un sous-marin un peu particulier de type humide. En effet, à l’exception de quelques boîtiers électriques, ses passagers et le matériel baignent dans l’eau de mer. Total Sub est capable d’emmener cinq plongeurs, dont le pilote, sur un lieu de travail assez éloigné avec une vitesse suffisante, avec les réserves d’air et d’outillage nécessaires à leur travail. Les plongeurs sont alimentés en air par un narguilé assez long pour leur permettre de sortir du sous-marin et d’intervenir sur les lieux de travail.

Total Sub !

Conçu à l’origine pour l’enfouissement des câbles sous-marins et la surveillance des équipements de forages sous-marins, Globule a servi pendant de nombreuses années à l’entraînement des pilotes. Dans les années 1980, il a servi de sous-marin d’entraînement aux Chinois.

Globule !

Quittons la Cité de la Mer pour une petite balade en ville sous un léger crachin qui nous inspire inévitablement le célèbre film "les parapluies de Cherbourg", palme d'or à Cannes en 1964. Mais au fait y a t-il vraiment des parapluies à Cherbourg ?

Il y en a !

Comment venir ici sans aller faire un tour dans la  boutique cherbourgeoise la plus connue au monde. C'est une véritable caverne d'Ali Baba et en plus on peut assister au remarquable travail des personnels qui œuvrent à la réalisation de ce très bel objet. Il y en a de toutes les couleurs, toutes les formes.

Lors de notre dernière venue à Cherbourg nous avions investi dans un parapluie et il faut bien avouer que leur endurance est à toute épreuve. Bien sûr la solidité dépend du niveau de qualité et le plus résistant peut soutenir des vents de 155 km/h.

Sous une pluie de parapluies !

Après cette journée en ville il est temps de retrouver le bocage normand et ses petites routes. Demain nous souhaitons nous promener sur la côte ouest aussi nous nous dirigeons vers la plage du Rozell où nous attend apparemment un bel emplacement en bord de mer. Nous parcourons une trentaine de kilomètres lorsque nous apercevons de grandes étendues dunaires. Nous garons le véhicule sur un parking à l'entrée d'un camping fermé à cette époque et nous rejoignons à pied le littoral.

Le vent souffle fort et l'occasion est trop belle pour essayer les parapluies !

Erosion marine !

Souvenir du voyage !

Mouette !

La météo ne s'améliore pas et nous retrouvons avec plaisir notre abri mobile. C'est à ce moment que le propriétaire du camping nous indique que l'emplacement n'est pas prévu pour le camping-car aussi devons nous reprendre la route. Pas de stress ! On reste dans la campagne et on roule 2 km avant d'entrer dans le petit village du Rozel qui nous propose un emplacement idéal à l'abri du vent et disposant de toutes les commodités nécessaires à la remise en condition du camping-car. Tout est bien qui finit bien et en plus on est mieux installés. Comme il fait déjà sombre et froid on profite bien de notre cocon douillet et nous finissons en beauté cette belle journée.


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